Questions Fréquemment Posées

Trouvez des réponses claires à vos interrogations dans notre section FAQ.

• Quels documents apporter lors du bilan ?

• les principaux cahiers de votre enfant (français, maths, histoire) et éventuellement le cahier de poésie

• l’agenda ou cahier de texte

• la trousse

• les éventuels bilans des autres professionnels

• les petits carnets de notes personnels (promis je ne lirai pas les secrets 🙂

• un objet rassurant si besoin, cela peut être le doudou pour les plus jeunes

• Annulation et facturation

En cas d’annulation, merci de prévenir 48h à l’avance. Tout RDV non honoré ou non annulé 24h à l’avance sera facturé. Chaque séance est préparée à l’avance. J’espère appliquer cette mesure au minimum et vous espère compréhensif sur le sujet.

• A qui s'adresse les séances en graphothérapie ?

La graphothérapie s’adresse principalement aux enfants à partir de 7 ans et aux adolescents dont l’écriture est peu lisible, imprécise, crispée, fatigante, peu soignée, trop lente ou encore qui engendre des douleurs à la main, au poignet ou au bras.

Avant 7 ans, il est également possible de reprendre la préhension du crayon, revoir les formes pré-graphiques et le ductus des lettres afin de garantir un bon apprentissage de l’écriture à l’école.

On estime que 6 à 8 % des enfants présentent des troubles "dys" (dyslexie, dysphasie, dyspraxie, etc.), et parmi eux, environ 2 % sont touchés par la dysgraphie, un trouble spécifique de l’écriture.

La dysgraphie peut être associée à d’autres troubles neurodéveloppementaux tels que le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) et les troubles du spectre de l’autisme (TSA).

La détection précoce et la prise en charge d’un enfant dysgraphique par un graphothérapeute permettent, dans bien des cas, de prévenir l’échec scolaire et de redonner confiance à l’élève, souvent en souffrance face à ses difficultés d’écriture.

• Quelle est la différence entre un graphothérapeute, un psychomotricien, un ergothérapeute, un orthophoniste ?

Tous ces professionnels peuvent accompagner des enfants présentant une dysgraphie ou des difficultés d’écriture, mais leurs approches sont différentes :

• Le graphothérapeute : spécialisé dans la rééducation de l’écriture et la motricité fine, il travaille sur la coordination œil-main, la posture, la préhension et la fluidité du geste graphique pour améliorer durablement l’écriture.

• L’orthophoniste : se concentre sur le langage écrit et oral, l’expression écrite, la grammaire, la compréhension des consignes et parfois la perception visuelle et auditive. Il peut orienter vers un graphothérapeute pour travailler la technique du geste.

• L’ergothérapeute : s’occupe des gestes fonctionnels et de la dextérité manuelle. Pour la dysgraphie, il peut améliorer la coordination des membres supérieurs et proposer des aménagements pratiques, comme l’utilisation de l’ordinateur ou d’outils adaptés.

• Le psychomotricien : travaille sur le lien entre mouvement, émotions et cognition. Il aide à développer la coordination motrice fine, la perception spatiale et la latéralisation, ce qui favorise l’écriture et le confort du geste.

Ces professionnels peuvent collaborer dans le cadre d’un suivi pluridisciplinaire, offrant un accompagnement complet et personnalisé. La combinaison de leurs compétences permet à l’enfant de progresser plus efficacement, de renforcer sa confiance en soi et de retrouver le plaisir d’écrire.

• En quoi est-ce important de bien écrire à l'heure du tout numérique ?

L’écriture, un outil fondamental dans les apprentissages

L’écriture permet de communiquer des idées et des informations, mais elle joue aussi un rôle clé dans le développement cognitif, la créativité et l’expression personnelle.

Apprendre à écrire aide l’enfant à développer sa coordination œil-main, sa motricité fine, sa perception visuelle et son sens de l’organisation. L’écriture contribue également à améliorer la mémoire, stimuler la réflexion et renforcer la compréhension. Elle offre enfin un moyen de gérer ses émotions et d’exprimer ses pensées de manière structurée.

Dans un monde de plus en plus numérique, il est important de ne pas sous-estimer la valeur de l’écriture manuscrite. De nombreux pays reviennent sur l’idée de la remplacer complètement par le clavier, et des études récentes confirment que l’écriture à la main favorise encore l’apprentissage et la créativité.

• Je ne sais moi même pas très bien écrire, puis-je accompagner mon enfant dans la rééducation ?

Oui, absolument ! Même si vous avez vous-même des difficultés d’écriture, votre implication et votre soutien sont précieux pour votre enfant. L’accompagner dans la rééducation de l’écriture ne nécessite pas d’être expert : votre rôle est de l’encourager, de valoriser ses efforts et de partager les activités proposées par le graphothérapeute.

Vous pouvez par exemple :

• lui proposer des lectures variées (livres, magazines, journaux) ;

• l’aider à utiliser des supports d’écriture divers et des applications éducatives ;

• l’inciter à tenir un journal, à écrire des histoires ou des textes créatifs.

Ces pratiques contribuent à développer sa motricité fine, sa fluidité d’écriture et son plaisir d’écrire, tout en renforçant sa confiance en lui.

• Les séances de rééducation peuvent-elles se dérouler tous les 15 jours ?

Pour diverses raisons (coût, garde alternée, obligations professionnelles etc.) nous pouvons tout à fait envisager d’espacer les séances. Le travail à la maison et l’implication du parent seront d’autant plus importants pour soutenir les progrès de l’enfant.

• Y a t-il du travail à la maison à faire après chaque séance ?

La répétition est essentielle pour l’apprentissage et la mémorisation, et elle permet l’automatisation des gestes d’écriture grâce aux connexions neuronales qui se créent dans le cerveau. Même cinq minutes de travail hebdomadaire suffisent pour renforcer ces acquis.

Comme un sportif qui s’entraîne pour progresser, un exercice régulier en graphothérapie ou dans toute activité impliquant la coordination motrice fine permet à l’enfant d’améliorer ses gestes, sa fluidité et sa précision. Ces principes sont au cœur de la rééducation de l’écriture et contribuent à des progrès durables.